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LES PLUS BEAUX CAFÉ DE BUDAPEST


Une tradition qu'on a aussi respectée ici, ce sont les cafés. Pendant notre première journée, nous avons découvert des cafés avec notre guide. Grâce à lui, on a pu visiter les plus beaux, mais aussi les plus atypiques (qui font le sujet d'un autre article). j'ai sélectionné deux cafés dont j'estime les plus beaux de la ville. Nous les avons pas testé car trop "huppé" pour nous. Ils sont absolument à découvrir avec un guide si possible et à tester surtout celui de New York. 


Petit historique des cafés à Budapest:

"L’engouement pour les cafés, devenu par la suite une véritable culture, fut apporté par les Turcs au 16e s. À l’époque du millénaire (1896), Budapest comptait environ six cents cafés. Au tournant du siècle, Budapest, comme Vienne ou Paris, connut la grande époque des cafés littéraires. En 1914, Dezső Kosztolányi écrit dans Füst : « L’Anglais avec un orgueil démesuré déclare : “Ma maison, c’est mon château !”. Le Budapestois avec une égale fierté peut lui répliquer : “Mon café, c’est mon château !” .» Pour beaucoup de Budapestois confrontés à l’exiguïté des logements, les cafés étaient de véritables chez-soi.
Lieu de vie des hommes de lettres et des journalistes, les cafés jouèrent un rôle déterminant dans l’épanouissement de la littérature hongroise et devinrent même de véritables salles de rédaction. Quant aux grands cafés qui accueillaient la bourgeoisie locale, ils restaient ouverts jour et nuit, notamment ceux situés sur Andrássy út et Rákóczi út. On y venait pour discuter, lire (de nombreux journaux ou revues en différentes langues étaient mis à la disposition des habitués) ou jouer au billard.
Après la Première Guerre mondiale commença une période de déclin. Le nombre de cafés diminua de façon vertigineuse, créant au sein de la population un profond sentiment d’absence.
Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs cafés comme le Belvárosi ouvrirent de nouveau leurs portes, mais sans comparaison aucune avec la grande époque. Ce que Jenő Heltai exprime très bien dans Szemtanú en 1949 : « Quand je réfléchis à la déplorable tragédie des cafés, à la manière dont ils se sont épanouis et ont ensuite dépéri, j’ai quelque peu l’impression d’être comme le Rip van Winkle légendaire, qui contemple le monde autour de lui en s’éveillant d’un sommeil de vingt années… Le vieillard cherche en vain les cafés où il a été jeune, où il se sentait chez lui. […] De vedettes, les cafés sont devenus figurants. »
Quelques lieux tels que le célèbre Gerbeaud ou le mythique Café New York permettent encore aujourd’hui de percevoir ce que furent ces institutions à leur grande époque."


Café Gerbeau


Café Gerbaud, situé à Vörösmarty tér 7 Budapest, est un des plus grands et les plus traditionnels cafés en Europe. Aujourd'hui encore, il brille dans Gründerzeit style avec son stuc, les grands lustres, les lambris en bois exotique et son mobilier. En 2009, il a ouvert sa deuxième confiserie à Tokyo.



Son histoire

Avec ces 150 année d'histoire, c'est le  café a découvrir malgré bondé et trop cher. Henrik Kugler a créé la maison de café dans 1858. Depuis Kugler n'a pas eu d'héritier, il a vendu le café pour Emil Gerbeaud descendant d'un pâtissier suisse.
Gerbaud élargi le café. Il a ajouté de nouveaux gâteaux au menu et a introduit des techniques modernes de confiserie. Gerbeaud a même fondé une petite fabrique de chocolat où des pralines légendaires. Les cafés ont prospérais au 19 ème siècle à Budapest, avec presque toutes les rues ayant son propre café. Gerbeaud se distingue d'eux par un décor élégant et en offrant un large choix de délicieux gâteaux. Les murs de soie, moquette, lustres en cristal et tables dorées dégageaient un style qui a attiré les gens des couches sociales les plus élevées. Tout le monde qui comptait à l'époque visité l'endroit, y compris la famille royale des Habsbourg et de nombreux étrangers. Malheureusement, les deux guerres mondiales ont ruiné la culture de café dont le Gerbeaud. Après Emil Gerbeaud est mort en 1919, son épouse a géré la mise en place jusqu'à sa mort 1940.Mais les fils héritiés on quittés le pays en 1945. L'État a repris la propriété du café pendant l'ère communiste et l'a rebaptisée Vörösmarty café comme la place où il se trouve. Après la II. Guerre mondiale, le café Gerbeaud a continué à être la plus célèbre et le plus réputé. En 1984, la famille Gerbeaud a réussi à racheter le café et son nom d'origine. En 1990, le café Gerbeaud a retrouvé son lustre, et il était de nouveau l'endroit à ne pas manquer par les visiteurs étrangers de passage à Budapest. Lors de sa rénovation en 1997, le café a reçu boiseries fines, somptueux revêtements muraux de brocart, des tables de marbre qui améliorent la nostalgie et l'élégance raffinée du lieu mais toujours réussi à maintenir une atmosphère de détente.

Aujourd'hui, le café a un pub avec une ambiance rustique aristocratique offrant fraîchement bière pression Pilsner et des plats traditionnels hongrois. Le plus récent ajout à Gerbeaud est l'élégant restaurant Onyx qui a ouvert ses portes en Avril 2007, et a obtenu un étoile Michelin en 2011.
Les spécialités Gerbeaud comprennent gâteaux célèbres, tels que Esterházy et Dobos gâteaux , ainsi que toutes sortes de gâteaux à la crème.









Café New York


C'est notre deuxième coup de cœur. Nous sommes rentré par le hall de l’hôtel, spectaculaire et magnifique cette entrée. Le café a une atmosphère romantique avec son piano et somptueuse par ces décors. Quand on rentre pour la première fois on a le souffle coupé. Nous avons beaucoup apprécié cette découverte...


Le café New York se trouve au rez-de-chaussé du palais New York, l’uns des bâtiments les plus emblématiques de Pest. Le palais s’élève à proximité du Grand Boulevard, à proximité de la place Blaha Lujza. Le bâtiment qui abrite le café à été acquis par le groupe italien Boscolo qui en a fait un magnifique hôtel 5 étoiles.


 Article issus du nouvelobs.com

"Colonnes torsadées, lampadaires 1900, ferronneries dorées et stucs baroques, vert amande ou vieux rose : dans l’extravagance délicieuse de son décor, le Café New York, au pied d’un immeuble lui aussi stupéfiant, demeure l’un des plus beaux cafés du monde. Les cocos l’avaient transformés en magasin de sport en gros, puis rouvert, à la demande d’un directeur de journal, sous le nom de « Hungaria ». Il fut l’un des plus vivants des cafés littéraires du début du XXe siècle, parmi une dizaine d’autres.
Magnifiquement restauré, mais aujourd’hui aux mains de nouveaux riches italiens, lesquels, avec un goût de maffiosi, ont détruit son atmosphère, le Café New York n’est plus qu’un décor mort et fastueux. Le charme est rompu : il n’y vient plus aucun Hongrois. On le contemple avec admiration et l’on n’a qu’une envie :  s’égayer ailleurs, sur les magnifiques boulevards qui ceignent le cœur de Pest, sur ce boulevard Elisabeth qui porte le nom de l’avant-dernière impératrice et reine."




Son histoire (Budapestvoyage.fr)
Le bâtiment du palais New York à été construit sur les plans des architectes hongrois Alajos Hauszmann, Flóris Korb et Kálmán Giergl en 1894. L’édifice éclectique est décoré de statue qui sont l’oeuvre du sculpteur Károly Senyei, le rez-de-chaussé abritait dès le début un café. Le bâtiment a été construit sur commande de l’assurance américaine New York Life Insurance Company, sont nom lui vient d’ailleurs de là.
Rapidement, le café est devenu l’antre des plus grands écrivains de l’époque. Les auteurs publiant dans la grande revue littéraire Nyugat ainsi que ceux qui publiaient dans le Pesti Napló se retrouvaient dans le New York. Des auteurs tels que Ferenc Molnár, Krúdy Gyula, Zsigmond Móricz, Dezső Kosztolányi, Endre Ady, Ignotus ou encore Frigyes Karinthy ont rédigé certaines de leurs œuvres dans cet établissement.
Après la Première Guerre mondiale la vie littéraire du café commença lentement à décliné. Durant les années 1920 le New York était l’un des hauts lieux de la vie nocturne budapestoise, des orchestres tsiganes s’y produisaient et le public du café à même eu l’occasion d’assister à des concerts de jazz.
Durant la Deuxième Guerre mondiale le bâtiment à été abimé mais heureusement pas très gravement. Après la guerre le café n’a plus ouvert ses portes, des bureaux ont été installés dans le palais.
Après la chute du régime communiste l’état à tenté de vendre le bâtiment pendant plus de 10 ans, sans succès. Finalement en 2001 le groupe Boscolo s’est porté acquéreur. Le bâtiment a été magnifiquement rénové, ces travaux ont été récompensés par la médaille Europa Nostra. Le palais New York abrite actuellement un hôtel de luxe ainsi que le café qui a retrouvé son faste d’antant.



LES PLUS BEAUX CAFÉ DE BUDAPEST


Une tradition qu'on a aussi respectée ici, ce sont les cafés. Pendant notre première journée, nous avons découvert des cafés avec notre guide. Grâce à lui, on a pu visiter les plus beaux, mais aussi les plus atypiques (qui font le sujet d'un autre article). j'ai sélectionné deux cafés dont j'estime les plus beaux de la ville. Nous les avons pas testé car trop "huppé" pour nous. Ils sont absolument à découvrir avec un guide si possible et à tester surtout celui de New York. 


Petit historique des cafés à Budapest:

"L’engouement pour les cafés, devenu par la suite une véritable culture, fut apporté par les Turcs au 16e s. À l’époque du millénaire (1896), Budapest comptait environ six cents cafés. Au tournant du siècle, Budapest, comme Vienne ou Paris, connut la grande époque des cafés littéraires. En 1914, Dezső Kosztolányi écrit dans Füst : « L’Anglais avec un orgueil démesuré déclare : “Ma maison, c’est mon château !”. Le Budapestois avec une égale fierté peut lui répliquer : “Mon café, c’est mon château !” .» Pour beaucoup de Budapestois confrontés à l’exiguïté des logements, les cafés étaient de véritables chez-soi.
Lieu de vie des hommes de lettres et des journalistes, les cafés jouèrent un rôle déterminant dans l’épanouissement de la littérature hongroise et devinrent même de véritables salles de rédaction. Quant aux grands cafés qui accueillaient la bourgeoisie locale, ils restaient ouverts jour et nuit, notamment ceux situés sur Andrássy út et Rákóczi út. On y venait pour discuter, lire (de nombreux journaux ou revues en différentes langues étaient mis à la disposition des habitués) ou jouer au billard.
Après la Première Guerre mondiale commença une période de déclin. Le nombre de cafés diminua de façon vertigineuse, créant au sein de la population un profond sentiment d’absence.
Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs cafés comme le Belvárosi ouvrirent de nouveau leurs portes, mais sans comparaison aucune avec la grande époque. Ce que Jenő Heltai exprime très bien dans Szemtanú en 1949 : « Quand je réfléchis à la déplorable tragédie des cafés, à la manière dont ils se sont épanouis et ont ensuite dépéri, j’ai quelque peu l’impression d’être comme le Rip van Winkle légendaire, qui contemple le monde autour de lui en s’éveillant d’un sommeil de vingt années… Le vieillard cherche en vain les cafés où il a été jeune, où il se sentait chez lui. […] De vedettes, les cafés sont devenus figurants. »
Quelques lieux tels que le célèbre Gerbeaud ou le mythique Café New York permettent encore aujourd’hui de percevoir ce que furent ces institutions à leur grande époque."


Café Gerbeau


Café Gerbaud, situé à Vörösmarty tér 7 Budapest, est un des plus grands et les plus traditionnels cafés en Europe. Aujourd'hui encore, il brille dans Gründerzeit style avec son stuc, les grands lustres, les lambris en bois exotique et son mobilier. En 2009, il a ouvert sa deuxième confiserie à Tokyo.



Son histoire

Avec ces 150 année d'histoire, c'est le  café a découvrir malgré bondé et trop cher. Henrik Kugler a créé la maison de café dans 1858. Depuis Kugler n'a pas eu d'héritier, il a vendu le café pour Emil Gerbeaud descendant d'un pâtissier suisse.
Gerbaud élargi le café. Il a ajouté de nouveaux gâteaux au menu et a introduit des techniques modernes de confiserie. Gerbeaud a même fondé une petite fabrique de chocolat où des pralines légendaires. Les cafés ont prospérais au 19 ème siècle à Budapest, avec presque toutes les rues ayant son propre café. Gerbeaud se distingue d'eux par un décor élégant et en offrant un large choix de délicieux gâteaux. Les murs de soie, moquette, lustres en cristal et tables dorées dégageaient un style qui a attiré les gens des couches sociales les plus élevées. Tout le monde qui comptait à l'époque visité l'endroit, y compris la famille royale des Habsbourg et de nombreux étrangers. Malheureusement, les deux guerres mondiales ont ruiné la culture de café dont le Gerbeaud. Après Emil Gerbeaud est mort en 1919, son épouse a géré la mise en place jusqu'à sa mort 1940.Mais les fils héritiés on quittés le pays en 1945. L'État a repris la propriété du café pendant l'ère communiste et l'a rebaptisée Vörösmarty café comme la place où il se trouve. Après la II. Guerre mondiale, le café Gerbeaud a continué à être la plus célèbre et le plus réputé. En 1984, la famille Gerbeaud a réussi à racheter le café et son nom d'origine. En 1990, le café Gerbeaud a retrouvé son lustre, et il était de nouveau l'endroit à ne pas manquer par les visiteurs étrangers de passage à Budapest. Lors de sa rénovation en 1997, le café a reçu boiseries fines, somptueux revêtements muraux de brocart, des tables de marbre qui améliorent la nostalgie et l'élégance raffinée du lieu mais toujours réussi à maintenir une atmosphère de détente.

Aujourd'hui, le café a un pub avec une ambiance rustique aristocratique offrant fraîchement bière pression Pilsner et des plats traditionnels hongrois. Le plus récent ajout à Gerbeaud est l'élégant restaurant Onyx qui a ouvert ses portes en Avril 2007, et a obtenu un étoile Michelin en 2011.
Les spécialités Gerbeaud comprennent gâteaux célèbres, tels que Esterházy et Dobos gâteaux , ainsi que toutes sortes de gâteaux à la crème.









Café New York


C'est notre deuxième coup de cœur. Nous sommes rentré par le hall de l’hôtel, spectaculaire et magnifique cette entrée. Le café a une atmosphère romantique avec son piano et somptueuse par ces décors. Quand on rentre pour la première fois on a le souffle coupé. Nous avons beaucoup apprécié cette découverte...


Le café New York se trouve au rez-de-chaussé du palais New York, l’uns des bâtiments les plus emblématiques de Pest. Le palais s’élève à proximité du Grand Boulevard, à proximité de la place Blaha Lujza. Le bâtiment qui abrite le café à été acquis par le groupe italien Boscolo qui en a fait un magnifique hôtel 5 étoiles.


 Article issus du nouvelobs.com

"Colonnes torsadées, lampadaires 1900, ferronneries dorées et stucs baroques, vert amande ou vieux rose : dans l’extravagance délicieuse de son décor, le Café New York, au pied d’un immeuble lui aussi stupéfiant, demeure l’un des plus beaux cafés du monde. Les cocos l’avaient transformés en magasin de sport en gros, puis rouvert, à la demande d’un directeur de journal, sous le nom de « Hungaria ». Il fut l’un des plus vivants des cafés littéraires du début du XXe siècle, parmi une dizaine d’autres.
Magnifiquement restauré, mais aujourd’hui aux mains de nouveaux riches italiens, lesquels, avec un goût de maffiosi, ont détruit son atmosphère, le Café New York n’est plus qu’un décor mort et fastueux. Le charme est rompu : il n’y vient plus aucun Hongrois. On le contemple avec admiration et l’on n’a qu’une envie :  s’égayer ailleurs, sur les magnifiques boulevards qui ceignent le cœur de Pest, sur ce boulevard Elisabeth qui porte le nom de l’avant-dernière impératrice et reine."




Son histoire (Budapestvoyage.fr)
Le bâtiment du palais New York à été construit sur les plans des architectes hongrois Alajos Hauszmann, Flóris Korb et Kálmán Giergl en 1894. L’édifice éclectique est décoré de statue qui sont l’oeuvre du sculpteur Károly Senyei, le rez-de-chaussé abritait dès le début un café. Le bâtiment a été construit sur commande de l’assurance américaine New York Life Insurance Company, sont nom lui vient d’ailleurs de là.
Rapidement, le café est devenu l’antre des plus grands écrivains de l’époque. Les auteurs publiant dans la grande revue littéraire Nyugat ainsi que ceux qui publiaient dans le Pesti Napló se retrouvaient dans le New York. Des auteurs tels que Ferenc Molnár, Krúdy Gyula, Zsigmond Móricz, Dezső Kosztolányi, Endre Ady, Ignotus ou encore Frigyes Karinthy ont rédigé certaines de leurs œuvres dans cet établissement.
Après la Première Guerre mondiale la vie littéraire du café commença lentement à décliné. Durant les années 1920 le New York était l’un des hauts lieux de la vie nocturne budapestoise, des orchestres tsiganes s’y produisaient et le public du café à même eu l’occasion d’assister à des concerts de jazz.
Durant la Deuxième Guerre mondiale le bâtiment à été abimé mais heureusement pas très gravement. Après la guerre le café n’a plus ouvert ses portes, des bureaux ont été installés dans le palais.
Après la chute du régime communiste l’état à tenté de vendre le bâtiment pendant plus de 10 ans, sans succès. Finalement en 2001 le groupe Boscolo s’est porté acquéreur. Le bâtiment a été magnifiquement rénové, ces travaux ont été récompensés par la médaille Europa Nostra. Le palais New York abrite actuellement un hôtel de luxe ainsi que le café qui a retrouvé son faste d’antant.